Histoire de La Chabanne :

Son petit bourg, bâti autour d’une église commencée en 1836, se trouve à mi-chemin sur la route du Mayet de Montagne à La Loge des Gardes.

Le hameau le plus proche lui donna son nom, que prit bientôt la commune fondée en 1850. Cet écart habité situé aux confins des communes de St Clément, St Nicolas des Biefs et Laprugne comprenait quelques hameaux qui, bien que voisins, dépendaient des dits chefs-lieux fort éloignés.

Or, il subsistait un certain esprit de quartier dû à la Baronnerie de Brunard, ancien pôle administratif, naguère abolie.

Ayant obtenu l’érection d’une paroisse avec ébauche de territoire, prélevé sur les dites Communes, un décret présidentiel concrétisait l’existence de La Chabanne avec ses 1995 hectares et ses 200 maisons.

Traversé du Sud au Nord par la Besbre qui anime au passage scierie et moulin, ce territoire comprend ainsi deux zones. La rive gauche est propice à l’agriculture et à l’élevage avec de bons domaines autour de 4 à 5 hameaux autrefois très peuplés. La rive droite qui s’élève de 500 à 1000 m est morcelée en petites exploitations dont le regroupement se poursuit, cependant qu’étaient plantées en résineux les parcelles accidentées, à partir de 1955-1960. Mais ce sont les hêtraies qui furent à une époque la base de l’économie locale  : fabrication des sabots et du charbon de bois, complétées par l’agriculture vivrière.

C’est souvent en équipe que travaillaient les sabotiers, s’installant au printemps en pleine forêt, abrités sous une loge, abri sommaire de branches et de paille, vivant de pain, de soupe, lard et pommes de terre, ils retournaient fin juin à leurs travaux agricoles. En mauvaise saison, ils travaillaient à la maison, débitant les grumes de hêtre qu’on avait transportées …. cependant les femmes s’activaient aux travaux de broderie, dentelle ou tricot, appoint financier important.

A la loge suivaient les charbonniers, récupérant le bois abandonné qui, façonné en bûches, était empilé en meules. Cette quinaude recouverte d’un «  isolant naturel  » fait de feuilles et de mottes, était ensuite mise à feu, lequel brûlant sans flamme carbonisait la masse.

C’est vers 1880 que cette industrie atteignit son apogée, en même temps que la population qui frisa alors, les 1000 habitants.

Puis s’amorçât la décrue que suivit la population  : 190 habitants en 2000  !

Entre temps, une embellie s’était produite avec mécanisation 1935-1945 où l’on compta jusqu’à 8 jeux de machines sur la commune …. avant la disparition quasi-totale à partir de 1960. Ce sont alors les scieries qui exploitèrent le bois de hêtre, destiné à la fabrication de mobilier courant.

L’actualité s’impose de s’intéresser au tourisme. C’est ainsi qu’un gîte communal en plus de quelques particuliers, propose aux vacanciers un lieu de séjour confortable.

Des chemins balisés et sentiers pédagogiques, les amènent au plus près de la nature, leur faisant découvrir les curiosités locales.

Un magasin d’alimentation bien achalandé et une auberge accueillants, s’ouvrent sur la place d’où la vue s’étend sur les massifs environnants et les villages qui s’y accrochent.

L’intérieur de l’église peut intéresser aussi avec ses peintures, dessins et sentences expressifs. Enfin, le Petit Robinson lieu ombragé et bucolique organise régulièrement brocantes et animations folkloriques avec table garnie.

Notre pays s’ouvre en ce moment sur l’avenir et sur l’Europe amenant dynamisme et renouvellement de population … que notre encouragement l’accompagne.

 

La naissance de  La Chabanne et premiers pas d’une commune  :

  • Avant 1850 :

 Celle-ci a pu être fondée à partir d’une paroisse existante au territoire délimité.

Ce principe : commune épousant les limites de la paroisse ne datait que de 1789 et était la conséquence de la loi sur l’abolition des privilèges.

L’administration civile précédente consistait en fiefs ou châtellenies dont les droits (et les devoirs) étaient la propriété d’un personnage – le seigneur – et s’étendait sur un territoire donné.

Le territoire actuel de La Chabanne dépendait, au point de vue administration religieuse, des 3 paroisses qui se rejoignaient sur la goutte Lallias (mais n’est-ce pas La Liée qu’il faudrait écrire en bon français ?)

Là, se rencontraient les ruisseaux Chabeu et le Ris du fond du bourg ; ce dernier séparait St Clément de St Nicolas en remontant par la place actuelle, la limite empruntait ensuite la goutte de l’étang de Brunard, jusqu’au Sapet, puis le Galland.

La goutte Chabeu remontant jusqu’au lieu-dit “Le Merle” séparait St Nicolas de La Prugne ; la limite se continuait ensuite par ce ruisselet qui sépare les bois de “Monsieur” et de “La Faye” ensuite remontait le Sapet jusqu’à sa source, ce qui est toujours actuel. Signalons, en passant, que le dit “Sapet” s’appelait à l’époque “le ruisseau de Voire” (probablement encore une écriture patoisante pour désigner le “Verre”).

Donc, au-delà des ruisseaux La FayeChabeuLallias puis en traversant la Besbre, la Goutte Sulore jusqu’à sa source était La Prugne qui, appartenant à l’Abbaye de Cusset (couvent de filles nobles) possédait des limites identiques, tant pour la paroisse que pour la seigneurie.

A signaler qu’avant 1750 environ, la “frontière” Bourbonnais – Auvergne suivait ces mêmes limites et que pendant une période, elle fut effectivement gardée par un corps de gens armés les Gabelou (douaniers de la Gabelle – impôt sur le sel).

Au point de vue administration civile, notre territoire actuel dépendait la Baronnie de Brunard (il s’agit d’un grade dans la hiérarchie des Châtellenies), ancien établissement féodal, qui avait gardé ses prérogatives même s’il n’y avait plus de château, ni de seigneur résident depuis longtemps.

Ce dernier qui possédait plusieurs fiefs, habitait à St Polgues (Loire) où château et donjon en granit rose forment encore des ruines imposantes,

Il était représenté sur place par un bailli, administrateur local, veillant à la police, à la justice et aux diverses redevances. La charge s’achetait (et devait donc se rentabiliser).

La Baronnie était limitée par la Besbre sur sa face OUEST. Au-delà “de l’eau” (et bien que paroisse de St Clément) les terres de Retord et La Presle dépendaient apparemment de Montgilbert, puisque des redevances y étaient payées (lequel Montgilbert avait succédé à la maison forte de Piramont sur le rocher St Vincent).

Les terres de Ramillard dépendaient des Abbesses de Cusset.

Les terres de Boissard — Les Jomaries — Moulin Jurie semblent être du ressort de Beau—Chênes.

Enfin, c6té Nord, la Baronnie se heurtait au fief de St Clément, dont le château s’élevait, paraît-il à la place de l’école actuelle.

D’après les sources du livre d’Or 1950, l’histoire de Cusset de DUCHON, l’état civil de St Clement, les publications de Jean CANARD.

Extrait BM 1990

Robert GAY

1850

La commune de la Chabanne a été créée le 5 décembre 1849, sous la présidence de monsieur Louis NAPOLEON par les soins de Monsieur DESMARROUX, Représentant du Département de l’Allier et de Monsieur le Curé CHANTELOT. Auparavant, la Chabanne était un hameau dépendant de St CLEMENT. Géographiquement, la Chabanne passa de son statut de hameau à celui de commune quand lui furent rattaches des terres et des villages appartenants aux communes avoisinantes : St Clément, St Nicolas des Biefs, La Prugne.

Les gros villages rattachés à la Chabanne furent :

– de la part de St Clement : Guillot”, “Moulin Voir”,“La Grange”, “Chaudagne”, “La Chabanne”, “Boissard”, ‘Ramillard”, “La Presle”, “Retord”.

– de St Nicolas des Biefs: “Chambonnière”, “Aurouer”, “Periasse”,

– et venant de La Prugne : “Lallias” , “Golliard”, “Poncet”, “Pérard”, “Les Places”,”Les Bruyères”.

En 1851,le nombre de maisons sur la commune est de 201. La Chabanne compte alors 971 Habitants. (Dénombrement effectué en 1851).

Le premier Conseil Municipal est formé le 27 avril 1850 et entériné le 12 mai 1850

Il est composé de Mrs: PRESLE Philibert Joseph (1er maire), MAZIOUX François (1er adjoint), GAY Gilbert, GAY Claude, CHAMBONNIERE Jean, CHAMBONNIERE Claude, PRESLE Jean Baptiste, TALVAT Gérôme, LALLIAS Benoît, ST ANDRE Benoît, PRESLE Antoine, LAFAYE Jean.

L’Eglise de La Chabanne fut construite en 1836 et érigée en Paroisse en 1844. Mr CHANTELOT en est le Curé.

Extrait de naissance d’une commune extrait BM 1989

 

  • La Vie Chabannaise :

Donc, c’est à partir dune paroisse déjà existante (depuis 1844) que la commune a été décrétée en 1849.

Mais par quel cheminement d’idées et surtout avec quels arguments y était on parvenu. C’est pendant la révolution, à l’époque de la terreur, que la situation avait évolué. En effet, il eut à ce moment, un prêtre, dit réfractaire, qui se cacha dans la région et même bâtit une maisonnette à proximité du village CHAMBONNIERE.

Il s’agissait de l’Abbé De FINANCES, dont la famille exploitait la verrerie de St NICOLAS et qui avait été pendant quelques mois, en 1770 – 1771, vicaire de St.CLEMENT (sous Le curé CLAUDE – MARIE des ESSARTS).

De là,il assurait un service religieux au profit des gens des environs, relevant des trois paroisses (dont la jonction se faisait sur la goutte Lallias).

La population prit donc l’habitude et le goût à ces célébrations prés de chez elle, si bien que la situation s’étant normalisées, elle trouva pénible de retourner à ses églises respectives. Il faut dire qu’il y avait de quoi. Imaginons ceux de Chambonnière devant monter à St.NICOLAS l’église se trouvant à cette époque sur le plateau de la Verrerie. Ceux de Chaudagne, La Chabanne, La Presle, Retord. devaient se rendre à St.CLEMENT, tandis que ceux de Lallias,Les Places allaient à LA PRUGNE et pas seulement en promenade car :

– Pour les enterrements, le cercueil se portait à quatre hommes en toutes saisons et par tous les temps.

– Les baptêmes, nombreux, se faisaient en général, le lendemain de la naissance. –

– La messe dominicale et des fêtés d’obligation était de rigueur et chaque maisonnée s’y rendait en deux groupes l’un à l’office du matin, l’autre à celui de 10 heures, car ii fallait assurer la garde tant des bestiaux que de la maison et souvent échanger chaussures et habits du “Dimanche’ (selon l’expression “porter par ensemble” grâce au choix d’une taille moyenne).

D’où, l’intention de bâtir une chapelle, sur un site assez central pour intéresser un périmètre suffisant. Après qu’un certain nombre de hameaux, eut adhéré à cette idée, il restait à définir le lieu….

Chambonnière se présentait comme étant à l’origine de l’initiative. Brunard, lui, n’était-il pas l’ancien centre administratif et Chaudagne plaidait pour les villages de la rive gauche de la Besbre quant à Périasse, il était le hameau le plus peuplé…. On tournait en rond, lorsqu’on convint de se rendre à l’arbitrage d’une personne de confiance. C’était une religieuse de l’Abbaye de PRADINES (Loire), originaire de Chambonnière et à qui on reconnaissait des dons spirituels exceptionnels.

C’est ainsi parait-il, que fut désigné ce petit rez dominant le hameau de La Chabanne, et propriété des habitants, situé sur la commune de St.CLEMENT, mais à proximité de la limite de St.NICOLAS.

L’emplacement étant choisi, on commença à construire en 1836, mais ce n’était qu’un petit bâtiment sans Fioriture de 8 m X 12 m et de 5 m. de haut, avec un toit de chaume et sans desservant régulier. Cependant, à partir de 1842, l’Abbé Jean GAY ex-curé de CHARROUX (Allier) s’étant retiré dans son village d’origine à Chambonnière, put assurer le service religieux…, pas longtemps, hélas, car il décédait en Avril 1843… A ce sujet, la tradition nous rapporte les difficultés qu’avaient eues les porteurs pour atteindre l’église et le cimetière de St.NICOLAS, à cause de l’abondance de la neige qui encombrait les chemins… Le concordat, ayant institué un diocèse calqué sur le département de l’Allier, l’Évêque de MOULINS nommait enfin en 1844, le vicaire de LA PRUGNE, L’Abbé CHANTELOT, curé de la paroisse de LA CHABANNE.

Celui-ci, faute de presbytère s’installait à Chambonnière, précisément dans cette maison qui avait déjà, 50 ans plus tôt, servi d’habitation chapelle, avant de devenir propriété de la famille GAY (dite LAMI) de Chambonnière. 1847 vit la construction du presbytère (actuelle salle polyvalente) et habitation des curés successifs jusqu’en 1970 environ.

C’est sans doute au plus ancien de ceux-ci qu’il faut attribuer l’aventure suivante: donc ce curé arrondissait sa portion congrue (si portion il y avait) en fabricant des paillasses (corbeilles en paille recevant la pâte à pain). Sa cadence était d’une par jour. Or, il était en plein travail, lorsque les fidèles y venant pour la messe du dimanche, s’étonnèrent de le trouver dans cette occupation. Le curé, de bonne foi, mais sans calendrier, prit à témoin sa pile d’ustensiles qu’il stockait au dessus de l’armoire… On compta, puis on chercha la 6e était coincée derrière le meuble… D’où l’expression restée en vigueur localement “Avoir mal compté ses paillasses” pour stigmatiser une erreur.

Si maintenant, on avait sur place,’le service religieux, il fallait pour les actes d’état-civil se rendre à la mairie de sa commune et inhumer dans les cimetières respectifs. Par chance, le Maire de l’époque pour la commune de St.CLEMENT, était Philibert PRESLE, dit “le Majeur”, de Chaudagne, qui officia à son domicile de 1835 à 1850 pour les gens dc sa commune; souvent ses propres fils sont cités comme témoins dans les actes d’état civil :

André, Philibert-Léon, Jean-Baptiste (dont deux deviendront maire de LA CHABANNE.

Etablir une commune sur le tracé de la paroisse était le voeu de beaucoup, mais c’était une entreprise difficile, car celà passait par l’abandon, de la part des communes intéressées, d’une large part de leur territoire, habitants, sources de revenus,sans parler du prestige découlant de l’importance.

Elles se faisaient donc tirer l’oreille et St.CLEMENT surtout freinait des quatre fers, bien que Maire et adjoint, cofondateurs de la paroisse, y soient plus que fravorables. Il faut reconnaître qu’on n’y allait pas de main morte… Elle devait perdre, en effet, les gros villages de Boissard,Ramillard, Retord, La Presle, Guillot, tous titulaires de grands domaines de rapport et comptant 300 habitants, plus 3 moulins: Voire, Desarbres, Guillot. Pour le moulin Jury, on fit une cote mal taillée : alors que les limites naturelles étaient la Besbre et son affluent le Rigolandier. On se servit du bief du moulin, ce qui laissait ce dernier sur St . CLEMENT.

C’est l’expansion démographique qui justifiait cette opération (las statistiques de St.CLENENT annoncent 1792 : 1318 hab. . 1843 2000 En effet, les grandes famines avaient disparu, la généralisation de la pomme de terre assortie de l’élevage du cochon, y était pour beaucoup. Moins de mortalité infantile aussi, mais surtout un travail sur place avec la fabrication des sabots, grâce au bois de hêtre abondant.

On produisait ainsi une chaussure bon marché et de sécurité,f ort utile dans les mines, les fonderies, en plein essor,ainsi que pour les maraîchers et même les marins pécheurs (on y adaptait une tige en cuir)

De plus, comme on se déplaçait à pied,il ne fallait pas que le centre soit trop éloigné, la question de l’école commençant â prendre de l’importance (dès 1851, l’une des premières délibérations du tout nouveau conseil municipal ne fut—elle pas pour nommer une institutrice communale et définir son traitement).

Enfin, après bien des péripéties, la nouvelle commune voyait le jour le 5 Décembre 184e, par Décret Impérial.

La Chabanne était le nom du hameau, que nous appelons mainte­nant le “ fond du bourg” ou encore, mais n’est-ce pas par dérision “ che le minao “

A ce sujet, on a pu dire l’histoire suivante un vagabond, passant par le village, aurait, trompant l’attention des femmes, jeté dans la marmite où se cuisait la soupe des travailleurs, le chat de la maison…. puis passant auprès des moissonneurs, du coté de la Jaide, leur aurait lancé “moissonnez, moissonnez, le minot cuit”… se régalant à l’avance, dans son intérieur, du drble de jambon qu’ils auraient à déguster…

Mais comme cela se raconte en maints endroits Il peut simplement s’agir d’une parodie du Chat Botté.

Chez le Minot “ devrait plutôt son surnom (trés local) à la présence en ce lieu de celui qui”mine’, mesure les grains ( d’où la profession actuelle de minotier). La mine et le minot ayant été des mesures anciennes dont la capacité variait selon les régions.

Au hameau de La Chabanne était établie, une grange à dîme,pour recueillir l’imp6t en nature, dû au chateau et il est possible que le tenancier était nommé “le minaS”, personnage sans doute peu apprécié.

“La Chabanne” doit signifier “en direction de la cabana”. D’après certains, il devait s’agir, au départ, d’un abri occupé temporairement et implanté sur une terre éloignée du village résidentiel.

Devenu habitat permanent, il donna son nom à la famille qui y exploita la terre, lors de l’établissement de l’état civil vers le 15e—16e siècle.

Naissance d’une commune extrait BM 1992

Robert GAY

A cette époque. les activités les plus importantes de la commune sont: L’Agriculture, Les Saboteries, La production de Broderies et de Dentelles, On compte des artisans tailleurs de pièrres, un maréchal ferrant, un cordonnier et aussi un bureau de tabac.

Martine GENTILHOMME

Source : Cahier des délibérations de la Commune de La Chabanne

Ci-dessous Plan visuel du Bourg (1868) avec sa légende :

PLAN-1-  EGLISE    -2-  PRESBYTER

-3-PRESLE     -4- MORLAT

-5- Maison ROBICHON à MORLAT

-6- GAY Robert(maison,grange,écurie)

-7- PRESLE & CHAMBONNIERE (grange)

-8- CHAMBONNIERE Claude (maison)

-9- PRESLE Jean Marie (maison)

-10- ST ANDRE Antoine & GAY Marie (maison)

-11- PRESLE André, GAY Marie &  BOFFETY Jean (Maison)

-12- BOF FETY Jean (grange)

-13- LAFAYE Antoine (maison)

-14- COUVENT

-15- GROS Antoine (buraliste, maison)

-16- GROS Antoine (grange)

-17- BLETTERY Claude (maison)

-18- LARRIVIERE J.Baptiste (maison)

-19- PRESLE J.Baptiste (maison)

-20- COTE Claude (maison

-21- BARRAUD (cordonnier, maison)

-22- CHAMBONNIERE François (grange)

-23- MAZIOUX Denis (tailleur, maison)